La force d’une idée
- anne
- 3 avr.
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La tête remplie de pensées bloque l’idée qui cherche à se faire entendre. C’est l’embouteillage là-dedans. Ça se bouscule, ça parle fort, ça fait des queues de poisson. C’est à qui prendra le plus de place. Entre la foire d’empoigne et la foire tout court, difficile de se frayer un passage, de trouver la bonne voie. La petite idée s’insinue, se glisse, se faufile. Elle doit prendre à droite, tourner à gauche, franchir un mur de préjugés, contourner les barrières de l’estime de soi. L’idée, qui n’a rien perdu de sa détermination, traverse la sombre forêt des culpabilités avant de s’égarer dans le marécage des qu’en dira-ton. À force de courage, elle dépasse les idées funestes et les pensées négatives. La rejoignent sur son chemin, les illusions perdues et les rêves enfouis qui décident de suivre son exemple et d’affirmer leur point de vue. Objectif qui n’a rien d’une utopie : battre les réflexions toxiques à leur propre jeu en produisant du positif et en ignorant les empêcheurs de tourner en rond ! Leur arme : une imagination à toute épreuve ! C’est ainsi qu’une petite idée devient grande. Avec ses amis les jolis rêves et les douces illusions, ils franchissent chaque obstacle, laissant derrière eux mal-être et mal de vivre pour enfin exprimer tous les possibles, probables et improbables.
Anne, le 19.01.2025
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